Cervicalgies et ostéopathie
Cervicalgies et ostéopathie
Un français sur deux se plaint aujourd’hui de douleurs ou de gêne au niveau cervicales. La cervicalgie se manifeste par une douleur aiguë au niveau des cervicales et peut s’accompagner d’une perte de mobilité ( le torticolis) ou de douleur qui irradie dans un bras ou une omoplate ( la névralgie cervico-brachial). La cervicalgie peut aussi s’accompagner de maux de tête, de nausées, de vertiges, de fatigue. Qu’elles sont les causes des cervicalgies? Le traitement ostéopathique? Les conseils à apporter pour éviter ces désagréments ?
1) Rappel anatomique
L’anatomie du cou présente 7 vertèbres cervicales articulées entres elles. On les nomme tout bêtement en fonction de leur place au sein du rachis en partant du crâne : de C1 à C7. Entre chaque vertèbres sort de la moelle épinière un nerf rachidien.
2) Causes des cervicalgies
Pour simplifier les choses, je classerai les cervicalgies en 2 ordres : les cervicalgies non traumatiques et les cervicalgies traumatiques.
a) Les cervicalgies non traumatiques
Qui ne s’est jamais réveillé un matin avec des douleurs au cou, une gêne à le mobiliser, ou bien même aller jusqu’au torticolis ? Je pense que chacun d’entre nous en a déjà fait l’expérience. Dans ce cas ci la cervicalgie est d’ordre fonctionnel. Cela est dû à une mauvaise position durant la nuit , ou au travail, lorsque cela arrive en journée, en cours, ou bien même au cinéma. Des pathologies infectieuse et rhumatoïde sont également à l’origine de cervicalgie non traumatique.
Je dis souvent à mes patients que la vie c’est le mouvement. Pour qu’une articulation soit saine, mobile, non douloureuse, il faut qu’elle bouge. Une position trop contraignante augmente le risque de cervicalgie fonctionnelle.
Pour éviter cela il est nécessaire de se mobiliser les cervicales avec des mouvements amples, doux, lents afin de préserver la mobilité de la colonne cervicale.
Nb : se conseil est valable pour toutes les articulations de notre corps. Une station assise prolongée n’est pas bonne : levez-vous, dégourdissez-vous les jambes.
b) Les cervicalgie traumatiques
Les cervicalgies traumatiques sont couramment dues au fameux coup du lapin que nous pouvons subir lors d’un accident de la circulation.
Dans ce cas ci il est nécessaire de passer des examens médicaux approfondis pour déceler des complications médicales telles qu’une fracture, une compression médullaire , une hernie discale, voir même la rupture du ligament odontoïde entre C1 et C2 qui peut être dramatique.
3) Mécanisme pathologique
Dans tout les cas de cervicalgies, où les complications médicales précitées ont été écarté, une ou plusieurs articulations peuvent se trouver bloquées : c’est l’entorse cervicale. Celle ci est présente à différents degrés, tout comme l’est une entorse de la cheville. Selon l’étage cervicale touché, différents muscles se trouveront contracturées ( sterno-cléido-mastoïdien, trapèze, rhomboïde, élévateur de l’omoplate pour ne ce citer qu’eux) .
4) Traitement ostéopathique
Celui ci se fait en fonction de la symptomatologie du patient. Quel muscle est contracturé, quels sont les autres symptômes associés ?
A la suite d’une anamnèse et d’une palpation rigoureuses, l’ostéopathe viendra réduire l’entorse cervicale du patient par une manipulation douce et indolore. La cause étant levée, les symptômes mettront quelques jours à diminuer, voir à complètement s’estomper.