Les douleurs de l’omoplate
Les douleurs situées au niveau de l’omoplate sont souvent motifs de consultation au sein de mon cabinet à Montpellier. L’omoplate fait partie intégrante du membre supérieur et c’est pourquoi lorsque celle ci est touchée par des douleurs, cela peut devenir très handicapant. De plus, lors de la respiration l’omoplate se mobilise afin d’augmenter le volume thoracique lors de l’expiration en s’éloignant du rachis dorsal et a contrario se rapproche de celui-ci lors de l’inspiration.
« J’ai du mal à mobiliser mon bras », « je ressens comme un coup de poignard, des brûlures à chaque inspiration » tels sont les symptômes souvent évoqués par mes patients.
Quels sont les causes et les mécanismes d’actions de ces douleurs ? Quelles en sont le traitement ostéopathique ?
I Causes et mécanismes
Bien connaître l’anatomie de l’omoplate et plus précisément l’innervation de ces muscles est primordiales pour la compréhension de la pathologie et surtout le traitement ostéopathique affilié.
Les muscles de l’omoplate ont différentes innervations, c’est pourquoi il est essentiel de connaître le ou les muscles incriminés dans la douleur ressentie par le patient pour remonter à un blocage articulaire du rachis provoquant la contracture de ce muscle.
Pour rappel un blocage mécanique d’une articulation peut entraîner une contracture musculaire permanente. A la longue, le muscle et son tendon ne pouvant se relâcher et donc se reposer, créé une douleur musculaire et tendineuse. Le membre supérieur étant « un membre suspendu », celui est constamment sollicité. Les tendinites et contractions musculaires y sont fréquentes.
Ce ou ces différents blocages articulaires peuvent être consécutifs à un faux mouvements bien décrits par le patient lors notamment d’un effort vif et/ou prolongé. Il se peut également que cette ou ces douleurs s’installe progressivement suite à de mauvaises positions, à une fatigue et/ou stress cumulé(e).
II Traitement ostéopathique
Après avoir mis en exergue le(s) muscle(s) et son (leurs) tendon(s) incriminé(s) dans la(les) douleur(s) du patient, j’identifie la lésion articulaire associée. En identifiant les symptômes présentés par mon patient je remonte à cette cause articulaire.
Après une manipulation douce et indolore, je lève le blocage articulaire en question et donc la cause mécanique de cette douleur.
Après quelques jours la douleur s’estompe voir cesse. En effet d’après le principe de causalité, en levant la cause, les effets ( symptômes) s’estompent et/ou disparaissent en quelques jours Il se peut, selon l’ancienneté du blocage, d’avoir recours à une deuxième intervention pour arriver à totalement faire disparaître la douleur. Le suivi de mon patient est alors primordial. Des conseils quant à l’après séance est toujours de rigueur.