Les étudiants et le mal de dos



Je reçois pas mal d’étudiant à mon cabinet de Montpellier. C’est une ville étudiante certes, mais cela reflète bien le fait que cette catégorie de la population est elle visée par les problème de dos. Pourquoi en étant jeune et en pleine santé, les étudiants souffrent de maux de dos ?

I Jeunes… mais pas si jeunes en fait

Des études cliniques ont démontré que le processus physiologique de vieillissement commençait tout juste après la 20ème année. Avant cela, l’adolescent est en pleine croissance, ses tendons, ces muscles, ses ligaments et tout ses autre tissus, sont à leurs apogées de leurs vitalités. Élastiques, toniques, agiles, tout ceux là sont des adjectifs qui pourraient décrire le corps d’un jeune adulte.
Cependant, comme je vous l’ai dit, après la 20aine, bien que dans sa tête il soit encore jeune, le jeune adulte ne sent pas son corps vieillir. Il y à un sacré décalage entre la tête et la réalité du corps. Les jeunes femmes de cet âge commencent à voir des petites varices aux jambes. En effet, les clapets anti-reflux veineux commencent à lâcher à partir de la 20aine. Les industries cosmétologiques s’engouffrent dans ce constat et proposent dès lors déjà des crèmes antirides à ces demoiselles. Les fractures et divers traumatismes de cet âge se mettent sur le compte de l’inconscience et de la folie de certains, bien que déjà leurs systèmes ostéo-musculo-tendineux commencent déjà à perdre de leurs élasticités. Je pense que l’activité sportive est essentielle à ce stade là pour retarder et/ou freiner cette poussée de vieillesse physiologique.
De ce constat qui peut interpeller certains, découlent alors les mêmes soucis mécaniques que leurs aînés.

II Les études…. pires qu’un job

Être étudiant bien évidemment pour ceux qui l’ont été c’est la belle vie avec le recul. Les soirées, les beuveries entre amis… Mais on oublie vite, je pense, le fait d’être constamment assis ( et souvent mal assis comme en amphithéâtre), le fait d’avoir une alimentation pas très saine, de ne pas se laisser le temps de faire du sport, le stress des examens, le fait de rentrer chez soi et devoir bosser ses cours. La fatigue accumulée de tout cela plus… les soirées étudiantes. Tout cela amène l’étudiant à adopter tout comme l’adulte des positions parfois inadéquates, à mettre au second rend sa santé. Mais contrairement à un adulte qui se sait sur la pente descendante ( rires) le jeune adulte lui ne prend pas conscience encore ( comme d’habitude ahah) de son état et va, dès lors, tout autant se bloquer qu’un adulte.
Dorsalgies, cervicalgies, lombalgies, maux de tête, constipation, tout cela est monnaie courante à mon cabinet. Et comme l’adulte à qui cela peut poser problème pour aller travailler, l’étudiant quant à lui ne pourra dès lors pas être à 100% pour réviser ses cours, être attentif en cours etc. Lui même n’étant pas payer pour aller en cours, alors imaginer la démotivation totale contrairement à un adulte salarié ou à son compte qui lui à la carotte qui le fait tenir le plus possible sur ses 2 jambes. Je dit cela en connaissance de cause pour avoir connu tout cela.

III Et l’ostéopathie dans tout cela ?

L’ostéopathie va quand à elle pouvoir apporter une solution à cet étudiant qui à besoin de rapidité dans le traitement de son problème. Il n’a pas besoin de perdre plus de temps ailleurs que chez l’ostéopathe. Rapide, efficace, le traitement ostéopathique remplit tout les critères pour apporter à l’étudiant une réponse à ses maux.

Publié dans : Articles, Pathologies chez l'adulte

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